Nombre de structures métalliques sont par nécessité enterrées ou immergées et s’y trouvent abandonnées pour de nombreuses années. Dans ces environnements, l’élément métallique tend naturellement par des processus de corrosion à retourner à son état originel de minerai ou de rouille.
Pour se prémunir de cette dégradation "sournoise" et éviter des conséquences brutales (rupture d’ouvrages sous pression…) et pénalisantes (arrêt d’exploitation, réparations…), des moyens de protection sont couramment utilisés :
La protection cathodique consiste à rendre le potentiel d’une structure métallique enterrée ou immergée suffisamment électronégatif par rapport au milieu pour maintenir le métal dans une zone d’immunité électrochimique. Cette immunité est atteinte lorsque le potentiel de l’acier mesuré par rapport à une électrode en contact avec le milieu situé au voisinage immédiat du métal est abaissé :
L’abaissement de potentiel de l’acier peut se faire de deux manières :
Dans les deux cas, il s’agit de créer une circulation de courant continu des anodes vers la structure à protéger. C’est la force électromotrice du générateur de courant ou bien la différence de potentiel qui existe naturellement entre le fer et l’anode sacrificielle, qui permet d’entraîner le courant de protection.